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Un billet pour l'amérique, le récit émouvant de vincent Scotto

Un billet pour l'amérique, le récit émouvant de vincent Scotto

Écrit par  vendredi, 24 octobre 2014

Ses deux livres, "Le voyage  en Lozère" et "Un billet pour l'Amérique", Vincent Scotto di Vettimo les a voulus comme « une suite d'historietes écrites au pas de charge comme pour sauver ce qui pouvait l'être encore de l'inexorable érosion de la mémoire ». Ce "Voyage en Lozère", paru en 2007, se fait, d'après ses souvenirs de garçonnet et sans photos et preuves irréfutables, un sacré hommage à sa mère. Vincent Scotto di Vettimo a « sauté par-dessus les trous de mémoire et en résistant à la tentation de les combler ». C'est un vrai cri d'amour à cet¬te mère qui possédait « autant de courage qu'une armée », à une époque où elle élevait seule ses trois enfants, quand Les allocations familiales et la  sécurité sociale n'étaient pas encore inventées. L'auteur y livre son enfance marseillaise sous l'Occupation et cet exode à Montjézieu, au beau milieu des terres arides et ventées des Causses.
Du lycée embrunais à l'Armée de l'air:
Dans son second opus, "Un billet pour l'Amérique", paru il y a quelques semaines aux éditions Lacour-0llé également, le Gapençais souhaite parler non seulement de Mademoiselle Régine, son institutrice, mais également de Monsieur Bompart, l'instituteur de cette classe de certificat d'études de l'école communale d'Embrun : « Le prototype d'un instituteur, qui apprend à écrire, à faire des marges dans le cahier du jour et à l'encre violette. » L'enfant « souffreteux » qu'il était avait dû, en effet, quitter Marseille, pour profiter du « bon air des Alpes ». Les lecteurs vont ainsi retrouver l'auteur entre berges de la Durance et Notre-Dame du Réal, entre le café de la Gare et le Morgon. Le retrouver aussi dans la Clue de Saint-Clément comme sur les pentes du Mont-Guillaume. Avant qu'il ne quitte l'internat du lycée embrunais pour intégrer l'Armée de l'air. Et qu'il parte au Canada, où il deviendra pilote de l'Otan. Il sera même un des premiers à voler sur Mirage avant de revenir, en 1990, comme pilote instructeur en aéro-club, activité qu'il exerce encore aujourd'hui dans le ciel haut-alpin.
Agnès BRAISAZ
Le Dauphiné Libéré, lundi 14 avril 2014.

Lu 5 fois Dernière modification le vendredi, 21 juin 2019

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