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La marine et la police vues de l'intérieur: Livre Quartier Maître

La marine et la police vues de l'intérieur: Livre Quartier Maître

Écrit par  lundi, 22 décembre 2014

Dans sa biographie publiée récemment, René Coredo raconte une vie sous les uniformes. Sur les navires de guerre, en prison, ou à arpenter les rues, uniforme de gardien de la paix sur le dos.
En 212 pages, il raconte une vie sous l'uniforme. Ou plutôt les uniformes. René Coredo a été tour à tour marin, surveillant de l'administration pénitentiaire, et gardien de la paix. « Mataf », « maton » et « flic », comme il le dit lui-même dans « Quartier maître, surveillant de prison brigadier chef de police », son autobiographie récemment publiée. «  La hantise de l'évasion » La force de l'ouvrage, ce sont les anecdotes que René Coredo distille au fil des pages. Les patrouilles fluviales sur le lac Tonlé-Sap, au Cambodge. Les rondes de nuit dans la maison centrale de Nîmes, « un fort datant de l'époque de Vauban, une forteresse importante qui domine la ville ». Il évoque « la hantise de l’évasion » qui « occupe l’esprit en permanence », mais aussi l’humain. « Il existait, à la limite, une certaine amitié, un certain respect, entre les gardiens et les gardés », dit-il. Et des rondes, toujours, dans les centres villes de Paris ou Rouen. « Des bottes trouées qui laissaient passer l'eau glacée ». Sa carrière de vingt ans dans la police, René Coredo la finit d'ailleurs à Foix. Il est né voilà 82 ans, dans l'Aude. Adolescent, il part travailler à la carrière de talc de Luzenac. C'est là, en haute Ariège, et très loin de la mer, que sa vie bifurque. Blessé à la main, René Coredo rencontre un infirmier. Il a quatorze ans, travaille dans une carrière et porte « des bottes trouées qui laissaient passer l'eau glacée ». L'infirmier lui conseil de s'engager dans la Marine. Un peu plus de deux ans après, il passe les portes de l'école des mousses du Dourdy, en Bretagne. « Le lecteur seul juge » il a pris sa plume sur les conseils de sa fille, et puis parce que je m’ennuyais », dit-il encore, simplement. René Coredo n’en fait pas mystère : s’il a voulu raconter sa vie, c’est pour « valoriser  la fonction de la gardien de la paix ». Parce que j’ai porté la tenue pendant vingt ans et vous savez, on n’est pas forcément aimés ». Sa démarche, c’est donc de permettre de « voir » la police de l’intérieur. » Avec une forme de promotion. Mais, au final, il laisse le lecteur « seul juge » .
N.H. et C.M. Ariégescope de décembre

Quartier maître, surveillant de prison, brigadier, chef de police



Lu 7 fois Dernière modification le vendredi, 21 juin 2019

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