Michel PLANTIER
présente un ouvrage que doit connaître tout Rhocianien
l'histoire cl'un grand Rhodanien, Gustave TOURSIER,
Fondateur de l'Union Générale des Rhodaniens
et du Musée du Rhône à TOURNON.
C'est sur la base d'archives personnelles de Gustave TOURSIER et d'informations souvent inédites léguées à la grand-tante de Michel PLANTIER, que ce dernier nous fait partager son admiration pour ce grand homme qui a tout donné à l'idée rhodanienne, de 1926 à 1933, avant d'être éconduit pour achever sa vie dans la misère.
Né en 1869, issu d'une famille de mariniers, fils de libraire, Gustave TOURSIER vécut entre Serrières et Valence. Il créa d'abord en 1898 les Guides Pol, premiers vrais guides touristiques dont il produisit plus de trente éditions, aux côtés de son épouse qui devait décéder en 1926. C'est à cette époque, à l'âge de 60 ans, qu'il fut sollicité en raison de sa connaissance des Pays Rhodaniens pour organiser à TOURNON une fête du centenaire du premier pont suspendu construit par Marc Seguin. Après cette fête réalisée les 3 et 4 juillet 1926 par un Comité d'organisation spécifique qu'il animait, germa chez Gustave TOURSIER, âgé pour l'époque mais si jeune d'esprit, l'idée de développer une émulation tout au long de la vallée, en France et en Suisse. Il parvint à convaincre Edouard Herriot et derrière ce dernier, très rapidement, les principaux responsables politiques et économiques de la vallée.
Ainsi devait naître l'Union Générale des Rhodaniens (U.G.R.) pour initier un régionalisme rhodanien, afin de promouvoir « toutes les gloires et toutes les fortunes du Rhône). En 1927, à Lyon, apparaissait le premier congrès économique rhodanien et la seconde fête du Rhône (après celle de Tain-Tournon initiée avant la fondation de l'U.G.R.).
Gustave TOURSIER devait faire preuve d'une abnégation totale en faveur de la cause rhodanienne, avant d'en être bien mal payé de retour, à partir de 1932, en raison des jalousies et querelles internes à cette association (trop ?) prestigieuse. Il fut évincé de la direction effective de l'association, qu'il occupait avec le titre de secrétaire général, avant d'être évincé plus tard de celle du Musée du Rhône à Tournon, qu'il avait lui-même fondé au nom de l'U.G.R.
Il devait achever sa vie misérablement à Tain, en 1950, en refusant la Légion d'Honneur et en pensant toujours à son épouse décédée 27 ans auparavant.
Demandez à votre libraire Michel PLANTIER « Gustave TOURSIER et l'Union Régionale des Rhodaniens » - Editions Lacour, Naves 2011, www.editions-lacour.com